Convention citoyenne / Bürgerkonvent

Paris, 18.02.2020  Ce blogue résume un article sur la convention citoyenne paru dans le Monde (13.2.20), notamment sur les quelques propositions qui ont été publiés venant du groupe „se loger“: „d´interdire les terrasses ce cafés chauffées et l´éclairage des magasins la nuit aprés leur fermeture“, de limiter le chauffage dans les bâtiments publics et privés sur une référence de 19 ° et de déclencher la climatisation seulement à partir d´une température intérieure de 23° C etc. J´évoque aussi les contraintes et la pression exercées sur les membres de la convention qui font qu´un grand nombre d´entre eux n´ont pas voulu donner leurs noms aux journalistes du Monde. Est-ce que ces conventions formées par le tirage au sort pourraient nous procurer…

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Im Zug / Dans le train

Paris, 19.09.2019 Dehors les bandes blondes des champs fauchés, signes d´automne, mais la lumière est toujours d´été Dedans trois jeunes filles tricotent les fils de leur mobile.  Paris, 19.09.2019  Draußen die blonden Streifen der gemähten Felder wie im Herbst, aber das Licht ist noch sommerlich Drinnen drei junge Frauen stricken mit den Schnüren ihrer Handys.  

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Les trois soeurs à l´Odéon

Paris, 01.12.2017  „Électrique, efficace, drôlement désespérée“ (le site du Théâtre). Le metteur en scène australien Simon Stone a complètement réécrit la pièce de Tchekhov, d´abord pour une version allemande au théâtre de Bâle (Suisse), en ce moment elle est jouée à l´Odéon de Paris (jusqu´au 22 décembre). Stone le dit dans l´ interview du programme, Tchekhov utilise les conversations banales de tous les jours qui évitent les grandes questions de la vie et font passer le temps, pour cacher la déception des personnages sur la médiocrité de leur existence. Ils veulent partir à Moscou, puisque pour eux, la vie est toujours ailleurs. Ainsi, pour les quatre actes, Stone a choisi les moments de la fin d´une période où la nostalgie…

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La „race“ à l´université/Die „Rasse“ und die Uni

Paris, 13.01.2019  Le conflit grandissant dans les universités françaises des „universalistes“ contre les „décoloniaux“ est le sujet de la chronique du rédacteur en chef du Monde (le 12.1.2019). Il voit un paradoxe dans le fait que le terme de „race“ ait été biffé de la constituton en 2018 et qu´il réapparaisse maintenant dans le milieu des chercheurs en sociologie et sciences politiques, surtout en provenance des anciennes colonies. D´après Michel Guerrin, cela serait dû aux „cultural studies“ dans leur ensemble, une invasion néfaste en provenance des Etats Unis. Guerrin ne donne pas la raison de la gommation du terme, notamment que la notion de différence raciale elle-même est un leurre, un essentialisme négateur et exclusif, utilisé en premier lieu pour…

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Wohnen in Paris

Paris, 17.01.2020  Es soll hier einmal nicht um die derzeitigen Streiks und Behinderungen in der französischen Kapitale gehen, die derzeit den Einwohnern das Leben verkomplizieren. Die Wohnlage innerhalb der Ringautobahn, im eigentlichen Zentrum von Paris, ist so teuer geworden, dass die Stadt Einwohner verliert. Von 2012 bis 2017 waren es durchschnittlich 10620 pro Jahr. Es erübrigt sich zu betonen, dass eine Bevölkerung aus allen sozialen und Altersschichten notwendig ist, um eine Stadt am Leben zu erhalten. Leute, die anderen nur beim Leben zusehen, tragen nicht dazu bei … Das ruft die Oberbürgermeisterin Anne Hidalgo auf den Plan, die sich in einem  Wahlkampf befindet, der ebenfalls recht kompliziert ist. Vor ihrer Amtszeit hatte sie versprochen, die Mietpreise bezahlbarer und einiges in…

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Louis-Philippe

Paris, 15.01.2020  En Allemagne on est étonné qu´une grande partie de la société française se montre toujours solidaire avec le mouvement de grève, même après quatre semaines de contraintes, insoutenables à l´avis de mes compatriotes. Dans un article de la Süddeutsche Zeitung (du 7 janvier 2020), le journaliste Joseph Haniman souligne l´irrationalité dans les protestations contre la personne du président Macron et se réfère à plusieurs publications récentes françaises à ce sujet qui souvent tirent des comparaisons historiques, comme par exemple avec le „roi bourgeois“ Louis Philippe (Christophe Barbier). Personnellement, je me méfie toujours des parallèles vues dans l´histoire, parce qu´elles me semblent très souvent faussées, amenant des préjudices qui tendent à voiler plutôt que de dévoiler une situation spécifique.…

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Dans le train 5 / Im Zug 5

Paris, 13.01.2020  C´est comme au printemps, il fait doux. Je sens une certaine fébrilité sur le perron allemand de Karlsruhe, due à la grève à Paris, notre terminus. Le train avait été annullé et … remplacé par un autre tgv, heureusement. Un jeune homme, la vingtaine, fait un petit saut très sportif pour me permettre de passer à mon siège près de la fenêtre. Il est poli et souriant. L´atmosphère est sereine, les gens semblent contents d´être en route, jusqu`à ce qu´un homme un peu ivre entre dans cette partie de la rame. Il est seul, semble avoir un problème de trouver le numéro de son siège. Il chuchote avec lui-même, s´assied ça et là, avant de ressortir. Il revient,…

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Un discours /Rede von Alain Finkielkraut

Paris, 17.12.2019  Il y a quelques jours, le 12 décembre, Monsieur Alain Finkielkraut a prononcé le Discours annuel sur la vertu. C´était à l´Académie Française, lors de sa séance publique annuelle, un évènement d´un certain faste et très sympathique, lors duquel sont aussi attribués les nombreux prix de l´Académie (voir academie-francaise.fr/discours-sur-la-vertu-2019). Monsieur Finkielkraut commence avec une précaution d´orateur contre sa tâche, ce „morceau d´éloquence artificielle“, et contre ce terme de vertu, à son avis quasi démodé, „ringard“ même. Il se distancie de la bienveillance, se défend contre tout optimisme. Il veut être un esprit libre, volatile, critique, mais avec sa coquetterie hédoniste il ressemble plutôt à un 68ard vieilli, pour ne pas dire vieillot (et immature). On se demande, si…

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Les taxis

Paris, 16.12.2019  On pourrait penser que la grève des transports serait le bonheur des taxis. Surtout que les bus ne circulent encore moins. Jeudi, il faisait très froid et les gens patientaient lugubres aux arrêts, en masses compactes, dans la pluie glacée. Un chauffeur de taxi m´a expliqué: „Non, au contraire! Je travaille beaucoup moins maintenant que normalement, à cause des gigantesques bouchons. Hier soir j´ai mis trois heures pour rentrer chez moi depuis Boulogne!“ C´est l´infarctus. Les gens se saluent dans les superettes, dans les cafés et sûrement aussi dans les bureaux: „Ça roule pas!“ Mais il peut être très beau, même si le traffic roule à peine, d´être assis le soir dans un taxi qui circule dans un…

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